Vuarnet Ice : À l'épreuve de l'Islande

Vuarnet Ice : À l'épreuve de l'Islande

Fort de 60 années d’expérience auprès des professionnels de la haute montagne, Vuarnet présente le dernier opus de sa manufacture, Vuarnet ice. Ce nouveau glacier s’adresse à celles et ceux qui cherchent un équipement solaire pour explorer au quotidien toutes les conditions de lumière, même les plus intenses. Et c’est notamment le cas de Damien et Fabien membres du collectif Fresh Air Club du magazine Les Others qui sont récemment partis à la découverte de l’Islande. Cette île volcanique au climat hostile s’est rapidement révélée comme le lieu idéal pour tester en conditions réelles cette nouvelle collection Ice . Retours sur 10 jours de road trip entre amis.

crédit photo: Fabien Voileau / Fresh Air Club

Bonjour, Damien, Fabien, pourriez-vous vous présenter en quelques mots?

Damien : J’ai 27 ans, et je fais partie de l’équipe Les Others. On est un magazine qui rassemble des créatifs passionnés d’aventures et de photographie.

Fabien : Pour ma part un peu plus, j'ai 33 ans et je suis photographe. Je suis originaire de Bretagne, et je vis aujourd’hui entre Paris et Auckland en Nouvelle Zélande.

Vous revenez de 15 jours de road trip en Islande, mais avant de parler de ce voyage, pourriez-vous nous dire comment vous êtes-vous rencontrés?

D : On est amis depuis pas mal de temps. On s’est rencontrés en arrivant à Paris, puis on a commencé à travailler ensemble sur différents projets liés à la photographie.

F : Le plus drôle étant que nous avons commencé à bosser ensemble peu de temps après notre rencontre. Il faut aussi préciser que j’ai rencontré son frère jumeau avant. L’ordre c’est important!

Vous aviez notamment traversé la Scandinavie ensemble l’été d’avant, qu’est ce qui fait qu’un ami devient aussi un bon compagnon de route ?

D : Le plus important, c’est d’être d’accord sur le niveau de confort qu’on souhaite ! Et ça tombe bien, on est toujours ok pour partir avec le moins de choses possible et dormir dehors.

F : Etre en synergie sur les attentes d’un voyage. Pour nous les galères sont presque recherchées. Donc on s’organise pour, comme par exemple en 2015 quand on décida de faire un road trip de 2500 km en Espagne avec une BX achetée 200 €, sous des pluies diluviennes et un désert à traverser sous 40 degrés. Tu sais pertinemment que tu vas au devant de grandes déconvenues. Et ce fut le cas !

Et pourquoi avoir choisi l’Islande pour repartir, un pays qui pourrait présenter quelques similitudes en termes d’expérience ?

D : En fait l’Islande est vraiment différente du reste de la Scandinavie. Contrairement à ce qu’on pense, la Scandinavie c’est super agréable en été, on peut passer la journée dehors, se baigner, etc. L’Islande, c’est beaucoup plus hostile, c’est un désert volcanique. Une expérience vraiment nouvelle. On partira peut-être dans un pays plus au sud l’année prochaine.

F : La Scandinavie, à part les moustiques, c’est très facile à appréhender avec des températures très clémentes. La vie y est douce en été. L’Islande, c’est un voyage spatial. L’isolation et le décor provoquent des sensations uniques. La vie y est quant à elle très difficile, même en plein mois d’août. Et comme rien ne ressemble à l’Islande, on souhaite toujours y retourner.

Pour beaucoup de photographes passionnés d’aventures, l’Islande est souvent assimilée à une forme d’eldorado. À titre personnel, comment avez-vous vécu ce voyage ?

D : C’est vrai que l’Islande est devenue vraiment tendance, il y a beaucoup plus de monde qu’auparavant. Du coup on était un peu inquiets de voir des cars de touristes sur tous les spots intéressants. Heureusement ce n’est pas le cas, et il suffit de s’éloigner des cascades autour de Reykjavik pour trouver ce qu’on est venu chercher : l’isolement.

F : Le pays est immense, et le tourisme traditionnel peut trouver son compte. Mais ce vaste terrain de jeu est difficilement exploitable de par ses rivières, le froid, le vent, les pistes interminables. Il faut repousser ses explorations et avoir comme but de croiser le moins de monde possible. À partir de là, on vit l’Islande comme il se doit.

Si vous deviez retenir une anecdote de votre trip, laquelle serait-ce ?

D : Nager dans l’eau d’un volcan. On a roulé des heures pour atteindre le volcan d’Askja, au centre de l’Islande. Quand on arrive, il fait 5 degrés maximum, on se gèle. Après 30 min à pied, on arrive devant un cratère rempli d’une eau bleue claire, chauffée naturellement. J’ai voulu y aller. L’eau n’était pas aussi chaude que prévu, et la sortie était encore plus froide !

F : Conduire sur une piste à peine tracée, depuis un long moment, et devoir à un moment s’arrêter car la brume et la nuit tombaient. On a dû planter la tente à quelques centaines de mètres de cette piste par sécurité, au milieu d’un désert de cailloux noirs balayé par un vent violent. Pas besoin d’Elon Musk pour aller dans l’espace. On y était.

Fabien, ton univers est très inspiré par la street photographie, comment construits-tu tes images lorsque tu es en voyage ? Que recherches-tu en priorité ?

Finalement de la même manière. C’est-à-dire de rester le plus instinctif possible, de réfléchir au minimum et d’appuyer sur le déclencheur quand il le faut vraiment. Une bonne image reste un vrai moment de vie capté. A autrui lorsque je suis dans la rue et à mon entourage lorsque nous sommes sur la route. Donc l’idée de base est de débrancher et faire ce que l’on a à faire. Le reste suivra.

Tu es également membre du Fresh Air Club by Les Others où travaille Damien. Il s’agit d’un jeune collectif de créatifs passionnés d’aventure. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ? Quels sont vos motivations et vos objectifs ?

Le Fresh Air Club c’est un collectif de jeunes photographes français lancés par Les Others. L’idée est de pouvoir nous retrouver sur certains projets plutôt que d’évoluer chacun dans notre coin. Chaque photographe a son style, mais on partage tous une double passion commune : l’image et l’aventure.

Enfin, quelle serait votre définition d’un Vuarnet Day ?

C’est une journée démarrée tôt pour atteindre ce que l’on souhaite voir : une source d’eau chaude, un sommet, un lac… Lorsque l’on a passé la journée sur la route et qu’on arrive au but, c’est une journée réussie !